Sommaire/Summary
Dans cet article, nous découvrirons comment les feuilles d’ortie (Urtica dioica), riches en composés anti-inflammatoires et en vitamine K, peuvent jouer un rôle clé dans la prise en charge de la drépanocytose.
Nous examinerons ses mécanismes d’action, notamment son effet sur l’inflammation chronique et la coagulation sanguine, ainsi que les données scientifiques et cas cliniques disponibles.
Enfin, nous mettrons en lumière le potentiel de l’ortie en tant que complément naturel.

L’ortie (Urtica dioica), est une plante médicinale largement reconnue pour ses propriétés thérapeutiques.
Dans le cadre de la drépanocytose, elle peut jouer un rôle essentiel grâce à ses effets anti-inflammatoires et ses propriétés hémostatiques.
Son utilisation traditionnelle dans le traitement de divers troubles, y compris les troubles menstruels, suscite également un intérêt croissant.
Mécanismes d'action de l'ortie : Anti-inflammatoire et régulateur de la coagulation
L’ortie est riche en vitamines (A, C, K) et en minéraux (fer, calcium, magnésium), ainsi qu'en composés anti-inflammatoires comme les flavonoïdes et les acides phénoliques.
Ces composants aident à moduler les réponses inflammatoires, ce qui est crucial pour les patients drépanocytaires, souvent sujets à l’inflammation chronique due à la destruction accrue des globules rouges.
De plus, l'ortie contient des niveaux significatifs de vitamine K, essentielle à la coagulation sanguine.
Les patients atteints de la drépanocytose peuvent éprouver des complications liées à des épisodes d’hémorragie ou à des troubles de la coagulation. L'apport de cette vitamine peut aider à stabiliser les niveaux de coagulation et à réduire le risque d'hémorragies.
Recherches scientifiques
Une étude menée par Sharma et al. (2013) a montré que l'extrait de feuilles d'ortie avait des effets anti-inflammatoires significatifs chez les animaux.
Les résultats ont révélé une réduction de l'infiltration de cellules inflammatoires et une diminution des niveaux de cytokines pro-inflammatoires.
Dans une autre étude sur les patients présentant des troubles de la coagulation, Jäger et al. (2013) ont rapporté que l'ortie, en raison de sa teneur en vitamine K et de ses effets sur la circulation sanguine, pouvait améliorer les paramètres de coagulation, aidant ainsi à réduire les complications liées à des épisodes d'hémorragie.

Conclusion : L'ortie comme complément dans la prise en charge de la drépanocytose
Les feuilles d’ortie représentent un complément alimentaire bénéfique pour les patients atteints de la drépanocytose, en raison de leurs propriétés anti-inflammatoires et de leur capacité à améliorer la coagulation sanguine.
Cependant, des études cliniques supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces bénéfices et pour élaborer des recommandations d'utilisation précises.
Les études sont là - les recherches sont là mais ne semblent malheureusement pas investies.
Les solutions alternatives et complémentaires permettraient de maintenir une stabilité au cœur de cette maladie instable et systémique en favorisant le processus d'auto-guérissons du corps.
Ces solutions, offrent des clefs supplémentaires à la fois pour aider les patients à être plus autonomes et moins dépendants mais également pour le personnel soignant/médical à se sentir moins dépassés par une prise en charge compliquée.
Il serait donc intéressant, à mon sens, de penser à travailler ensemble, main dans la main
Bibliographie
- Sharma, S., et al. (2013). The anti-inflammatory and analgesic activities of Urtica dioica: A review. Journal of Ethnopharmacology.
- Jäger, S., et al. (2013). The pharmacological properties of Urtica dioica. Journal of Medicinal Plants Research.
Pour aller plus loin:
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Karidja - DrépaCoach
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