Comment l’environnement façonne ton corps… même avec la drépanocytose (Drépanocytose - Solutions Alternatives Et Complémentaires) - 2.

Karidja Coulibaly-Egberts
24 sept.
4 min de lecture

Et Si Tes Cellules Etaient Comme Des Antennes?

Summary/Résumé

Et si tes cellules étaient comme des antennes, constamment à l’écoute de leur environnement ?

Bruce Lipton a démontré que ce ne sont pas les gènes eux-mêmes qui contrôlent la cellule, mais les signaux reçus par leur membrane.

Ce simple renversement de perspective change tout : en changeant les signaux, tu peux changer ta biologie.

Pour les personnes atteintes de drépanocytose, c’est une piste précieuse pour mieux vivre avec la maladie en modulant les messages envoyés au corps.

Et ça donne tout son sens aux pratiques alternatives et complémentaires.

La Cellule Réagit D'ABORD A Ce Qu'Elle Percoit De L'Extérieur - Quel Est Ton Environnement?

Introduction

On pense souvent que l’information vient de l’intérieur, des gènes. Mais Bruce Lipton montre que la cellule réagit d’abord à ce qu’elle perçoit de l’extérieur, via des capteurs situés sur sa membrane.

Autrement dit, ton corps s’adapte aux signaux qu’il reçoit : nourriture, pensées, émotions, stress, lumière, énergie, etc.

C’est une biologie dynamique, fluide, influencée par le milieu.

Et si tu apprenais à choisir consciemment les bons signaux à envoyer à ton corps, pour l’aider à mieux réguler la drépanocytose ?

Les cellules : des réceptrices ultra-sensibles

Bruce Lipton démontre que la membrane cellulaire est l’unité d’intelligence de la cellule, bien plus que le noyau. Les cellules sont équipées de capteurs (protéines réceptrices) qui analysent les signaux extérieurs : nutriments, molécules chimiques, hormones, champs électromagnétiques… C’est cette lecture de l’environnement qui déclenche ou non des réponses biologiques. Résultat : modifier l’environnement, c’est influencer le comportement cellulaire.

Le stress chronique : un signal nocif constant

Le stress est un signal. Quand il est aigu, il sauve. Mais quand il devient chronique, il déclenche des cascades inflammatoires, déséquilibre le système immunitaire, augmente le taux de cortisol, et favorise les crises drépanocytaires. C’est un signal perçu comme dangereux par le corps, et donc intégré par les cellules comme une alerte continue.

➡ Pour une personne atteinte de la drépanocytose ou vivant avec une maladie chronique, ce stress maintenu est l’un des pires ennemis biologiques. Il renforce l’état inflammatoire chronique déjà induit par l’hémoglobine S.

Les solutions alternatives : des signaux régulateurs

Et c’est là que les pratiques naturelles et complémentaires prennent tout leur sens. Car elles modifient les signaux transmis aux cellules, souvent dans le bon sens.

Quelques exemples :

La méditation augmente la cohérence cardiaque et émet un signal de sécurité.
La nature et les bains de forêt renvoient des ondes alpha, apaisantes.
Les huiles essentielles (lavande, encens, ylang-ylang) envoient des signaux moléculaires calmants au système nerveux.
L’alimentation vivante, riche en micronutriments envoie le message : "je suis nourri.e, je peux réparer".

Et ces signaux sont captés par les cellules, intégrés, et répondus. C’est une danse subtile entre ton corps et son environnement.

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Drépanocytose : pourquoi c’est crucial

Chez les personnes atteintes de drépanocytose, la fragilité des globules rouges est constante.

Mais ce qui déclenche les crises, ce sont les signaux de danger reçus par le corps : stress, hypoxie, infections, inflammation, douleurs, conflits internes…

Changer les signaux, c’est changer la donne.

👉 Apprendre à émettre des signaux biologiques de sécurité, de calme, d’alignement et de régénération, c’est donner à ton corps les bonnes conditions pour s’autoréparer.

👉 C’est aussi éduquer ton système nerveux à sortir du mode “attaque” pour revenir au mode “réparation”.

Conclusion

Ce que Bruce Lipton met en lumière, c’est que nous ne sommes pas des machines pilotées par nos gènes, mais des systèmes vivants qui dialoguent en permanence avec leur environnement.

En apprenant à modifier consciemment les signaux que tu envoies à ton corps — via l’alimentation, la respiration, la qualité de tes pensées, de tes relations ou encore tes pratiques naturelles — tu changes la façon dont tes cellules se comportent.

Dans la drépanocytose, cela peut transformer ton quotidien (mais également dans la maladie chronique): moins de crises, plus de récupération, plus de vitalité.

C’est une approche holistique, active, douce, profondément intelligente… et très concrète.

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Les solutions alternatives et complémentaires permettraient de maintenir une stabilité au cœur de cette maladie instable et systémique en favorisant le processus d'auto-guérissons du corps.

N'oublions pas comment notre psyché influence inconsidérablement notre fonctionnement biologique

Ces solutions, offrent des clefs supplémentaires à la fois pour aider les patients à être plus autonomes et moins dépendants mais également pour le personnel soignant/médical à se sentir moins dépassés par une prise en charge compliquée.

Il serait donc intéressant, à mon sens, de penser à travailler ensemble, main dans la main.

Sources

Lipton, B. H. (2005). The Biology of Belief: Unleashing the Power of Consciousness, Matter & Miracles. Hay House Publishing.
Black, D. S., et al. (2015). “Mindfulness meditation and the immune system: a systematic review of randomized controlled trials.” Annals of the New York Academy of Sciences, 1373(1), 13–24. https://doi.org/10.1111/nyas.12998
Connes, P., et al. (2016). “Exercise limitation, exercise testing and exercise recommendations in sickle cell anemia.”