-Et si nos cellules savaient quand s'auto-guérir ? Comprendre la lysogénie et son lien avec la drépanocytose (Drépanocytose - Solutions Alternatives Et Complémentaires)

Karidja Coulibaly-Egberts
16 juil.
3 min de lecture

Summary/Résumé

Dans cet article, on explore une notion fascinante : la lysogénie.

Mise en lumière par le biologiste français André Lwoff, elle nous permet de mieux comprendre comment certaines informations restent silencieuses dans nos cellules jusqu'à ce qu'un événement déclencheur les active.

Une clé de lecture puissante pour les personnes atteintes de drépanocytose en quête d'un équilibre plus profond.

Introduction

André Lwoff, pionnier de la biologie moderne, a démontré que certaines informations génétiques peuvent rester silencieuses pendant longtemps... jusqu'à ce que quelque chose dans l'environnement les "réveille".

Et si ce mécanisme était aussi à l'œuvre dans la manière dont ton corps réagit au stress ou aux crises ?

La lysogénie, c'est quoi au juste ?

Dans les années 1950, Lwoff étudie les bactéries infectées par des virus (bactériophages).

Il constate que certains virus n'agissent pas immédiatement. Ils entrent dans la cellule, s'y intègrent et... restent silencieux.

Cette phase est appelée lysogénie.

Le virus est "endormi" dans la cellule, en attendant un signal (comme la chaleur, les UV ou un stress) pour se réactiver.

- Ton Corps A Des Programmes En Veille -

Quel rapport avec la drépanocytose ?

Ton corps aussi reçoit, stocke et déclenche des réactions en fonction de ce qu'il perçoit dans son environnement.

Dans la drépanocytose, certains facteurs comme le froid, le stress ou la déshydratation peuvent déclencher une crise.

C'est un peu comme si ton organisme avait lui aussi des "programmes" en veille qui s'activent dans certaines conditions.

Le lien avec l'auto-guérison et les solutions alternatives

De ce fait, si l'on peut activer certains “programmes” de crise... on peut aussi imaginer stimuler les “programmes” de réparation, de paix, de régénération.

L'environnement que tu crées pour ton corps (alimentation, respiration, repos, relations, croyances...) peut jouer le rôle de signal positif.

Les plantes adaptogènes, les soins énergétiques, la méditation ou les affirmations ne sont pas "magiques" : ce sont des signaux d'information pour ton corps.

Comme des interrupteurs qu'on enclenche.

Conclusion

La lysogénie nous enseigne que notre corps stocke des potentialités.

André Lwoff nous a montré que rien n'est figé, tout peut être activé ou calmé par un signal.

En comprenant que tu es co-acteur de ces signaux, tu te rapproches d'une santé où tu n'es plus victime, mais allié.e de ton propre corps. Dans le cadre de la drépanocytose, c'est un véritable levier d'espoir et d'action.

J’ai justement un programme qui va t’aider à devenir co-acteur/actrice de ta santé en vivant ta drépa sans stress ni tracas.

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Les solutions alternatives et complémentaires permettraient de maintenir une stabilité au cœur de cette maladie instable et systémique en favorisant le processus d'auto-guérissons du corps.

N'oublions pas comment notre psyché influence inconsidérablement notre fonctionnement biologique

Ces solutions, offrent des clefs supplémentaires à la fois pour aider les patients à être plus autonomes et moins dépendants mais également pour le personnel soignant/médical à se sentir moins dépassés par une prise en charge compliquée.

Il serait donc intéressant, à mon sens, de penser à travailler ensemble, main dans la main.

Bibliographie: TRAVAUX D’ANDRÉ LWOFF

Lwoff A. (1957). "The concept of virus latency." → Publication dans Cold Spring Harbor Symposia on Quantitative Biology. Lwoff y définit la lysogénie, montrant qu’un virus peut rester inactif, puis être réactivé par des signaux comme la chaleur ou les UV. Lien avec la drépanocytose : ça donne un modèle pour comprendre l’activation de certaines réponses biologiques par le stress.
Lwoff A. (1971). "Biological order and cell death." → Lwoff introduit la notion de mort cellulaire programmée (précurseur du concept d’apoptose), qui ouvre la voie à la compréhension des décisions cellulaires face au stress. Lien avec l’autoguérison : ça renforce l’idée que le corps choisit parfois la destruction de cellules malades pour préserver l’équilibre global.
Hommage à André Lwoff, Médecine/Sciences, 1994, vol. 10, pp. 1215-1218. → Récapitulatif de ses découvertes et de leur impact sur la biologie moléculaire, les virus, et les mécanismes de régulation.