Ce que tu crois, ton corps l’écoute : le pouvoir biologique des croyances (Drépanocytose - Solutions Alternatives Et Complémentaires)
- Karidja Coulibaly-Egberts

- 1 oct.
- 4 min de lecture

Ce que tu crois ton corps l'écoute
Summary/Résumé
Bruce Lipton démontre que ce que tu crois devient réalité biologique.
La conscience — surtout celle que tu as de toi, de ta santé, de tes limites — influence directement les fonctions de ton corps, en modifiant la chimie cellulaire.
Les croyances limitantes chroniques peuvent déclencher des déséquilibres, alors que des croyances constructives, soutenantes, peuvent enclencher des mécanismes d’autorégulation.
Dans la drépanocytose (ou autre maladie chronique), où la maladie semble souvent "maîtriser la vie", cette piste ouvre une nouvelle voie : et si tu apprenais à modifier tes croyances limitantes ?
Introduction
Tu peux avoir la meilleure alimentation, les meilleurs soins, les meilleures routines… mais si ton cerveau baigne dans des pensées de peur, d’impuissance ou d’injustice, ton corps les reçoit comme des signaux d’alerte.
Bruce Lipton, biologiste cellulaire, a mis en lumière un fait clé : la conscience est un facteur biologique.
Les croyances que tu nourris à ton sujet, à propos de la maladie, de ton avenir ou de ton pouvoir d’agir influencent — directement — tes cellules, ta chimie hormonale, ton système immunitaire…
Et dans le contexte d’une maladie comme la drépanocytose, c’est un levier majeur pour activer des processus d’autoguérison.

-Tu peux avoir les meilleurs soins, sans le bon mindset c'est du gaspillage-
L’invisible qui influence le visible : la biologie des croyances
Selon Bruce Lipton, 95 % de nos comportements sont pilotés par l’inconscient, formé dès les premières années de vie.
Ce sont des croyances et programmations que l’on répète sans même s’en rendre compte.
Et ces croyances influencent la libération d’hormones, l’activation ou non de gènes, la réponse au stress, etc.
👉 Croire “je suis faible”, “je vais faire une crise dès que je suis stressé.e” ou “je ne peux rien y faire” = déclenche une réponse physiologique d’impuissance.
👉 Croire “j’ai des ressources”, “je peux aider mon corps à aller mieux” = enclenche des réponses de sécurité et d’équilibre.
C’est ce qu’on appelle l’effet placebo ou nocebo, mais Lipton va plus loin : il montre que ce n’est pas un détail psychologique, c’est une réalité biologique.
Drépanocytose : sortir du piège mental
Quand on vit avec la drépanocytose, il y a un bagage émotionnel, social et psychique fort :
peur de la crise,
sentiment d’injustice ou de solitude,
honte ou fatigue d’expliquer la maladie,
impression que "la vie dépend de la maladie",
colère, tristesse, voire désespoir.
Or, ces états émotionnels sont aussi des croyances qui s’auto-entretiennent.
Ce que Lipton nous enseigne, c’est que transformer ton système de croyances, c’est déjà transformer ta santé.
➡ Ça ne signifie pas nier la maladie. ➡ Ça signifie te désidentifier de la souffrance et recréer un nouveau dialogue intérieur plus constructif.
Exemple :
Dire "je suis drépanocytaire" = s’identifier à la maladie. ou
Dire "je vis avec la drépanocytose, et j’apprends à m’en occuper" = reprogrammer la conscience vers l'action - le fait de ne plus subir.

Solutions alternatives : reprogrammer ton inconscient
Certaines pratiques alternatives permettent de travailler directement sur le système de croyances inconscientes :
L’EFT (Emotional Freedom Technique) : désactive les croyances négatives émotionnellement chargées.
L’hypnose : agit en profondeur sur les schémas automatiques inconscients.
La visualisation : permet de créer des circuits neuronaux nouveaux, orientés vers la guérison.
La répétition d’affirmations conscientes (ex. : “Mon corps m’écoute. Je peux l’apaiser. Je suis en sécurité.”) modifie progressivement la perception de soi.
Ces outils ne sont pas “magiques”. Ils sont neuro-biologiquement actifs.
Ils envoient de nouveaux messages à ton système nerveux, et donc à ton corps.
L’autoguérison commence par le mental
La drépanocytose est une maladie génétique.
Mais ton mental n’est pas figé : il peut évoluer.Et en modifiant ton dialogue intérieur, tu changes ta biochimie.
⚠ Ça ne remplace pas un suivi médical. Mais ça complète de manière puissante :
moins de cortisol,
meilleure gestion de la douleur,
plus d’endorphines et de dopamine,
une réponse immunitaire plus adaptée,
une récupération post-crise plus rapide.
C’est là que les croyances deviennent des actes de santé.
Conclusion
Tu n’es pas condamné.e à subir tes pensées comme tu n’es pas condamné.e à subir la drépanocytose.
Les recherches de Bruce Lipton montrent que le corps répond à la conscience. Et cette conscience, tu peux l’entraîner.
En travaillant sur tes croyances, en t’ouvrant à des pratiques de reprogrammation mentale, tu actives des circuits biologiques de sécurité, de réparation et d’équilibre.
C’est une médecine intérieure, à la portée de toutes et tous. Et c’est exactement là que les solutions alternatives et complémentaires prennent toute leur place : elles aident à reprogrammer ton regard sur toi, pour que ton corps t’écoute différemment.
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Les solutions alternatives et complémentaires permettraient de maintenir une stabilité au cœur de cette maladie instable et systémique en favorisant le processus d'auto-guérissons du corps.
N'oublions pas comment notre psyché influence inconsidérablement notre fonctionnement biologique
Ces solutions, offrent des clefs supplémentaires à la fois pour aider les patients à être plus autonomes et moins dépendants mais également pour le personnel soignant/médical à se sentir moins dépassés par une prise en charge compliquée.
Il serait donc intéressant, à mon sens, de penser à travailler ensemble, main dans la main.
Sources
Lipton, B. H. (2005). The Biology of Belief. Hay House Publishing.
Benedetti, F. (2014). “Placebo Effects: From the Neurobiological Paradigm to Translational Implications.” Neuron, 84(3), 623–637. https://doi.org/10.1016/j.neuron.2014.10.032
Rainville, P. et al. (1999). “Pain affect encoded in human anterior cingulate but not somatosensory cortex.” Science, 277(5328), 968–971. https://doi.org/10.1126/science.277.5328.968
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